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Un squat rural qui (nous) fait rêver ! Mais pas d’épisode…

    Pendant une trentaine de kilomètres de virages dans la forêt, nous montons et descendons des collines de terre rouge. Juste après le panneau indiquant le kilomètre 31, nous apercevons une grande maison en pierre. Deux camions aménagés installés sur le parking nous confirment notre sentiment, nous sommes bien arrivés à Can Biarlu : un squat au milieu de la campagne cherchant l’autonomie complète, en commençant par l’auto-suffisance alimentaire.

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    Un âne est attaché au tronc d’un arbre. Un champ de vignes s’étend juste en face de la porte principale, peinte à la manière d’une pagode tibétaine. Daniel nous a entendu arriver, il nous accueille et nous présente la maison.

    Ce lieu à tout pour (nous) plaire : deux grands jardins maraîchers bien entretenus offrent une large variété de légumes (bios), un poulailler apporte quotidiennement des œufs frais, le pain maison est pétri dans la cuisine, le bois (mort) est ramassé dans la forêt pour le chauffage… La vieille bâtisse, magnifique, est emplie de peintures et de détails qui la personnalisent. Et pour terminer, la campagne, la vue, le terrain sont également sublimes.

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    Bref, nous sommes tombés sous le charme de ce lieu mais aussi (et surtout) de l’atmosphère créée par le groupe de huit personnes qui y vit. Le nombre des habitants change très souvent en fonction des visites. Il peut atteindre 20 personnes certains jours.

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    Depuis le début, il y a 3 ans, Can Biarlu se veut un projet ouvert. La vie collective est organisée autour des réunions hebdomadaires où les décisions importantes sont prises au consensus. Tous les repas sont communs, midi et soir. Le travail ne manque pas : réhabilitation de la maison, entretien des jardins et des animaux, découpe du bois, préparation des repas, nettoyage des toilettes sèches ainsi que divers projets et ateliers comme la construction de petites maisons bioclimatiques. Et tout cela effectué de manière collective !

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    Il y a tout ici pour réaliser un nouvel épisode SideWays. Mais il ne se fera pas, en tout cas pas maintenant. Un nouvel habitant va naître dans quelques semaines, et au-delà de cela, une nouvelle étape de la communauté est en train de se mettre en place. Le groupe souhaite ouvrir une parenthèse de quelques semaines afin de se retrouver, de se réorganiser et de se concentrer sur leur vie commune. Nous comprenons, la vie communautaire n’est pas une chose évidente…, nous reviendrons à un moment plus propice !

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    Nous avons visité de nombreux projets à Barcelone et aux alentours. Cela nous confirme qu’il faut voir (vivre) un projet pour savoir ce qui s’y passe vraiment. Les avis que nous nous faisons en amont sont rarement représentatifs. Beaucoup de projets sont dans des phases de construction, à divers stades. Pour nos épisodes, nous cherchons des initiatives “mûres” et plus ou moins inédites. Ce n’est pas si simple. Il faut user les pneus (de notre camion) et être patient. Dans le même temps, nous avons la chance d’avoir rencontré et découvert de nombreuses initiatives ces derniers mois. Une richesse inestimable !

    De plus, pour réaliser un épisode, nous souhaitons collaborer avec la personne/projet dont nous parlons. II est indispensable que tout le monde soit motivé par sa réalisation, ce qui est plus complexe dans une communauté autogérée. Mais cela est pour nous l’essence même de SideWays.

    Nous sommes donc toujours en quête de notre prochain épisode en Espagne. Actuellement à Valence, nous allons rencontrer un expert en forêt comestible dans la semaine…

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