On nous demande souvent pourquoi nous mettons si longtemps pour aller d’une ville à l’autre : une semaine pour aller de Paris à Toulouse ou pour aller de Nantes à Brest. Mais c’est qu’il y a tellement de choses à voir. Quand on va d’un point A à un point Z, si on le fait d’une traite, on ne prend pas le temps de découvrir toutes les autres lettres. Alors, on en profite pour aller voir telle personne dont on nous a parlé ou telle autre qui nous a contactés. On prend le temps d’aller dans un marché pour se ravitailler, de remplir la cuve à eau, de discuter avec les personnes que l’on croise. Maintenant, quand on fait de la route, ne pas prendre son temps, c’est aller contre nous-même.
Alors évidemment, on ne prend que les petites routes de campagne, rarement les nationales, jamais les autoroutes – même gratuites. Cela s’explique peut-être parce que la vitesse nous stresse. Mais aussi parce que sur ces routes-là, on a le temps de changer d’avis, de l’arrêter quand on le souhaite, quand on trouve un joli coin, quand on veux boire un café, quand on veux faire une sieste ou travailler. Mais surtout de laisser de la place à la magie de la route… De quoi s’agit-il ? Ce sont ces petites choses qui vont apparaître et nous donner envie de faire un stop. C’est parfois l’occasion d’une photo. Et quand on se replonge dans les archives, ce sont tellement de petits détails qui font sourire, qui rappellent de bons souvenirs.
Quelques exemples en images, pour donner une idée plus précise 😉