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L'ADDA, c'est une épicerie où l'on trouve des produits bio et locaux à des tarifs raisonnables, et aussi de la nourriture gratuite récupérée au MIN, le Rungis nantais. C'est un lieu où l'on peut boire un café, donner ou prendre des objets, partager un repas, participer à des ateliers de cuisine ou de réparation de vélo.

L'ADDA, c'est un local de quartier où l'on peut emprunter du matériel de bricolage, des machines à coudre, où l'on peut s'échanger, donner et prendre des vêtements, proposer des activités, se renseigner sur des thématiques environnementales.

L'ADDA, c'est un local de quartier où chacun peut prendre ses marques et, en fonction de ses envies, agencer, changer, adapter, proposer, créer sur tous les sujets.

L'ADDA, c'est tout ça et c'est bien plus encore.

L'ADDA, ce sont des gens qui vous font confiance. Qui ne vérifient pas que vous avez payé exactement ce que vous avez acheté. Qui vous laissent gérer tout ce que vous souhaitez. Qui vous encouragent dans vos projets et vous aident à les réaliser.

L'ADDA, c'est un lieu créé par les habitants, pour les habitants, qui fonctionne sans salarié et sans participation obligatoire, et qui est indépendant financièrement.


Au début des années 2000, Xavier prend conscience des problèmes de ressources puis se renseigne sur tout ce qui y est lié : pic de pétrole, contrainte carbone, changement climatique, etc. Il en parle autour de lui, à sa famille, ses amis. Avec Claire, sa compagne, ils ressentent le besoin d'agir concrètement pour aider à la prise de conscience environnementale et aux changements de pratiques. Ils réunissent leurs amis et créent l'ADDA : Association pour le Développement Durable par l'Alimentation*.

* Estimant que le terme "développement durable" était galvaudé, le conseil d'administration de l'association l'a supprimé. Le nom ADDA est resté avec son slogan initial : AujourD'hui restaurons DemAin.

Interview. Claire et Xavier Pétillon reviennent sur la genèse de l'ADDA.

« Ce n’était pas l'idée de faire du prosélytisme, c'était de mutualiser nos énergies, nos savoir-faire, nos connaissances pour aller dans une autre direction avec ceux qui le souhaitent »
Claire

Depuis, l'ADDA a beaucoup évolué : elle est devenue une association de quartier bien implantée avec près de 300 membres. De nombreux projets y sont nés, certains ont avorté, d'autres ont grandi, mûrit.

Aujourd'hui, l'ADDA existe, elle a fait ses preuves. Elle a prouvé qu'il était possible d'avoir un lieu qui fait toutes ces choses, si simples quand on y pense, mais si rares dans la réalité. Cela ne s'est pas fait sans heurts, sans conflits, sans doutes, c'est une aventure humaine avec tout l'humain que cela comporte.

« L'ADDA est ce qu'elle est aujourd'hui grâce à tous les gens qui y sont, qui y ont été »
Claire

L'ADDA n'est pas un modèle à reproduire tel quel. L'ADDA n'est pas un concept. L'ADDA, c'est la somme des énergies, des volontés, des personnalités de ceux qui s'y sont impliqués. Si vous vouliez créer quelque chose de semblable ailleurs, l'ADDA ne peut que partager son expérience, son histoire, qui lui est propre et qui ne ressemblera pas à la vôtre.

La porte d'entrée...
... c'est l'épicerie

Cela aurait pu être l'habitat ou les transports, mais Claire a finalement choisi l'alimentation comme thématique pour sensibiliser et agir. Parce que cela nous touche tous...

« Les gens qui viennent ici, ils viennent chercher des bons produits, des produits à des prix abordables » Mika

Dans l'épicerie, on trouve tout ce qui est produit dans la région, de la bière à la tisane en passant par des farines et du fromage. Les produits venants de plus loin sont également présents mais soigneusement sélectionnés, comme le chocolat, et mentionnés comme provenant du circuit long. Les fruits et légumes sont, quant à eux, essentiellement vendus par paniers.

« À chaque produit, un mode d’exploitation différent. C'est le producteur qui fixe son prix, on prend ce qui est le juste prix pour lui »
Claire

Les livraisons sont toujours groupées avec d'autres déplacements, qui auraient été fait quoi qu'il en soit, afin de limiter l'impact écologique de l'association. Et ce, quitte à ce que certains produits ne soient pas disponibles pendant un moment.



L'épicerie assure à l'association
son indépendance financière


En plus d'attirer vers elle les gens du quartier, l'épicerie assure à l'association son indépendance financière.

Les marges sont limitées afin d'assurer des produits bio et locaux de qualité à tarif raisonnable*. Avec les adhésions (entre 10€ et 30€ par an), elles permettent de payer toutes les charges et même de dégager un petit surplus qui pourra être utilisé pour faire des prêts solidaires ou monter d'autres projets.

* Les marges sont de 5,5 % sur les produits locaux, 20 % sur les autres, 1€ sur les paniers.

« Penser à ceux qui ne sont pas mobiles,
à ceux qui n'ont pas d'argent,
et qu'ils aient le choix :
de venir, de ne pas venir, de venir un temps... »
Claire

Dans un souci d'ouverture aux tous, y compris ceux qui n'ont pas de visibilité sur leur budget, les commandes de paniers sont ouvertes d'une semaine sur l'autre, sans engagement sur la durée. L'association règle par contre par avance plusieurs mois de commandes aux producteurs pour faciliter leur trésorerie.

« Les paniers solidaires, ça veut dire que des gens peuvent aussi avoir accès à de la nourriture saine sans être étiqueté "Je suis pauvre" » Mika

Se rendant compte que certaines personnes n'achetaient pas de paniers en fin de mois ou n'en achetaient pas du tout à cause du prix encore trop élevé, les adhérents ont la possibilité d'acheter les paniers de fruits et légumes à 6€ ou 4€ (limités à 7 paniers par livraison). Aucun justificatif n'est demandé pour y avoir accès. Le système repose sur la confiance.

Panier de fruits et légumes bio

La confiance

La confiance, c'est l'un des maîtres mots à l'ADDA. Une confiance qui contribue sans nul doute à la réussite du projet et à l'implication de ses membres.

Elle passe aussi bien par le fait que les adhérents calculent eux-même le coût de leurs achats, que par le fait que le classeur de commandes avec les règlements est à disposition de chacun, en passant par la délégation des tâches à tous ceux qui le souhaitent.

Cette confiance s'est installée au fur et à mesure, mais plus elle a été présente, plus elle a eu tendance à se développer.

"Quand on a laissé la caisse, il n'y avait plus une seule erreur, ça a été magique" Claire


Une seconde porte d'entrée,
c'est le « gratuit »

Le « gratuit », c'est le nom que l'on donne aux produits récupérés au MIN, le Marché d'Intérêt National, équivalent du Rungis nantais, le deuxième plus garnd marché de gros en France.

Trois matins par semaine, deux adhérents y vont pour récupérer les produits qui vont être jetés. Entre 30 et 60 caisses de fruits et légumes sont ramenés au local à chaque mission.

Les produits bio récupérés sont ajoutés aux paniers distribués dans la soirée, le non-bio est laissé en libre-service pour ceux qui le souhaitent et le reste, en général ce qui doit être consommé ou cuisiné immédiatement, est revalorisé dans l'après-midi.

Revaloriser, cela veut dire cuisiné avec amour et imagination par les volontaires présents ce jour-là.

Ces produits sont ensuite revendus dans l'épicerie. Ce sont les « produits de l'ADDA » : des confitures, des fruits secs, des garnitures mitonnées, etc.


Produits ADDA
revalorisés par les adhérents
avec des produits en "fin de vie"
et/ou provenant du gratuit

Mais l'ADDA ne se résume pas à l'alimentation, son périmètre d'action est beaucoup plus large. Aussi large que les envies et les volontés de ses membres...

« Si on a envie de faire quelque chose, de le mettre en marche et de le partager avec d'autres personnes, c'est possible » Mika

Dès le début, de nombreuses initiatives ont été mises en place :

  • "L'ADDA Mode" permet d'échanger, de donner et de récupérer des vêtements.
  • Une armoire est à disposition pour donner de petits objets, et des annonces papiers proposent les grands en don.
  • Une liste récapitule le matériel partagé (du matériel de bricolage en passant par le « set de réception » et la cocotte-minute de 60 L).
  • Des petites conférences appelées "Ce que j'ai compris sur..." permettent de partager ses connaissances et de s'informer sur des sujets que d'autres maîtrisent.
  • Des ateliers sont organisées régulièrement (cuisine, réparation de vélos, etc.).
  • Des repas partagés, plusieurs fois par semaine, où chacun apporte quelque chose.
  • ...sans compter tout ce que les adhérents sont en train de préparer...

Les vêtements de l'ADDA Mode

Atelier de cuisine

Repas partagé

La poule du jardin partagé

« Les repas partagés sont des moments délicieux : on goûte des saveurs différentes, il se tisse des choses, il y a des rencontres, des projets qui se montent » Claire

L'ADDA est aussi en lien avec de nombreux autres collectifs et organisations de la ville. C'est ainsi qu'en partenariat avec l'association du quartier de la Carterie, l'ADDA a aidé à la récupération d'un terrain vague. Transformé en jardin partagé, les membres y déposent le compost, certains d'entre eux se sont formés à l'apiculture et ont installé des ruches et deux poules sont apparues comme par magie une nuit.

Un point important de l'association est que l'on s'y sent comme chez soi. Le local a été aménagé et décoré de manière collective, chacun peut le réarranger différemment s'il pense que s'est mieux ainsi mais surtout, ce sont les membres qui prennent en charge, avec enthousiasme, toutes les activités.

Repas

Liste des objets à donner

Discussion dans la cuisine

Matériel

Projection



L'un des choix fondamental de l'association a été
de ne pas avoir de salarié


C'est ce choix qui permet d'avoir à la fois des produits de qualité à prix juste et d'être indépendant financièrement.

Mais cela pose aussi beaucoup de questions. Que se passe-t-il si personne ne prend en charge les activités nécessaires au bon fonctionnement de l’association comme le réassort, la comptabilité, l'ouverture du local ?

« Il est plus important d'être autonome que de continuer à exister en dépendant que d'une personne »

Pendant longtemps, Claire se chargeait de la majorité des tâches. Au point que l'on se demandait si l'ADDA pourrait continuer à vivre sans elle...

Depuis plusieurs années, elle prend du recul. D'une commune volonté entre les membres et elle-même, elle souhaite s'effacer peu à peu pour laisser l'ADDA vivre d'elle-même.

Une organisation des tâches a été présentée de manière plus claire, facilement identifiable pour que chacun s’inscrive aux différentes activités de l'ADDA. Et le doux virage prend. De plus en plus d'activités sont prises en charge par les membres, apportant de nouveaux souffles.

Et quand personne ne s'est emparé de certaines tâches, Claire s'oblige à ne pas les remplir...

"L'ADDA, c'est mon 5ème bébé"
Claire

« L'alimentation est un prétexte et cela devient un labo de tout et n’importe quoi »
Xavier


Si l'ADDA se transforme continuellement en fonction de l'implication de ses membres, cela signifie également une remise en question constante de toutes les pratiques et de toutes les activités, notamment pour aller plus loin dans la démarche de transition écologique.

C'est ainsi qu'ont été réfléchit ou testé la mise en place d'une monnaie locale, la création d'un véhicule non-polluant pour les déplacements, du financement solidaire à taux 0 et tout un tas d'autres initiatives.

« On fait des trucs, on en tire des conclusions et si ça marche, on continue, si ça marche pas, on recommence » Claire

La gouvernance de l'association est également en constante évolution. Les membres du conseil d'administration classique de départ se sont peu à peu formés à la communication non violente, aux techniques de travail collectif et de prise de décision au consensus permettant de rendre le travail plus calme, plus juste et plus efficace. Depuis plus de deux ans est mis en place une démarche d'ouverture du CA afin que les personnes qui veulent s'impliquer dans les prises de décisions puissent le faire.

« Ça fonctionne très bien, mais je pense qu'il y a encore plein de choses à développer » Mika

L'ADDA a bientôt 7 ans d'existence. Elle évolue constamment. Nous présentons donc ici l'ADDA telle que nous l'avons rencontrée en 2014... qui ne sera pas celle de 2015.



D'ailleurs l'un des prochains événements marquants de l'association est pour bientôt. Le local actuel, qui était prêté gracieusement, va être vendu.

L'association doit déménager

Toutes les solutions ont été envisagées : acheter, louer, s'installer dans un habitat léger, squatter, s'éparpiller, fermer. Un carnet «  Et si l'ADDA devait disparaître... » a été ouvert pour que chacun puisse dire ce que représente l'ADDA pour lui.

Après notre départ, une réponse a été donnée : l'association rejoindra une douzaine d'associations dans un local de la ville, à 500 mètres de l'ancien local. Une nouvelle vie va s'organiser dans une nouvelle maison avec un nouvel agencement, de nouvelles possibilités, et de nouveaux défis qu'il faudra relever avec ingéniosité.

Texte rédigé sur le carnet "Et si l'ADDA disparaissait"

Si l'ADDA disparaissait :
D'abord, je serais triste parce que
l'ADDA, c'est une bouffée d'air,
une respiration joyeuse, une vague
de dynamisme renouvellé en permanance :
des légumes à acheter
des recettes à échanger
des discussions pour s'enrichir
de la motivation en synergie
des horizons qui s'ouvrent
des envies de changer le monde
et de croire que c'est possible !

En savoir plus sur ...

                  ... l'ADDA


Association ADDA - Aujourd'hui restaurons demain
Adresse : Salle Marion Cahour / 18 rue de Savenay / 44000 Nantes
Site internet : addo.asso.fr

Retrouvez également des extraits d'interviews sur Soundcloud et vous pouvez télécharger la retranscription des interviews de Claire, Mika et Xavier.




          ... les lieux collectifs de proximité


L'ADDA est ce que l'on pourrait appeler un local collectif de proximité : un lieu ni public, ni privé, un lieu que les membres peuvent s'approprier pour partager, créer, vivre ensemble.

Chaque lieu collectif de proximité a sa porte d'entrée, sa méthode d'indépendance, ses statuts. La démarche va plus ou moins loin dans l'esprit d'indépendance et d'ouverture, cela dépend de ceux qui le créent, de ceux qui l'utilisent.



« J'ai pas de solutions, de recettes à transmettre, j'ai juste envie de dire, de redonner aux gens l'envie d'être acteur de la vie de la cité. » Claire

Un autre exemple, la Coroutine

Cet espace de coworking situé à Lille est né de la volonté d'un groupe d'amis informaticiens indépendants d'avoir un lieu de travail commun plutôt que d'être chacun chez soi. Il ont loué un lieu en commun et l'ont ouvert à qui souhaitait les rejoindre.

Sur une base autogérée, La Coroutine s'est agrandie au fur et à mesure que les membres arrivaient. Ils louent aujourd'hui un espace de 150m² près de la mairie de Lille.

A l'étage, une cuisine, un bar et une salle de réunion accueillent les nombreuses activités proposées par les membres, de plus en plus nombreux, et qui arrivent parfois pour d'autres besoins que le service initial du lieu qui est l'espace de coworking.

Un producteur local y amène une livraison des légumes commandés une fois par semaine, les membres se sont organisés pour proposer un repas commun à 3€ tous les midis (avec inscription avant 11h), un espace à la campagne est aménagé tous les été avec des ateliers d'auto-construction et la mise en pratique des compétences du FabLab hébergé à la Coroutine pour créer une TinyHouse (petite maison), etc.

Toutes les informations sur lacoroutine.org



Et près de chez vous ?

Quelques mouvements citoyens émergent pour faire regrouper les énergies autour de dynamiques positives et citoyennes. Les rejoindre permet de s'informer sur les projets et synergies possibles près de chez vous :

Alternatiba, c'est un festival qui réunit pendant quelques jours toutes les alternatives qui se passent près de chez vous. Il est organisé de manière autogérée par les membres des associations qui y participent. Pour savoir si un festival est prévu près de chez vous, c'est sur leur site.

Le Mouvement de la Transition, c'est un mouvement autour duquel se regroupent des personnes intéressées par la transition de manière à s'organiser et à agir à leur échelle là où ils se trouvent.



Et sur le gaspillage alimentaire ?

De nombreux citoyens se sont mis en marche pour dénoncer et agir contre le gaspillage alimentaire à grande échelle, chacun avec sa méthode. Si à Nantes, l'ADDA va chercher les produits aux M.I.N., l'association Re-Bon récupère les légumes non récoltés par les agriculteurs directement dans leurs champs.

À Lyon, les Gars'Pilleurs donnent toutes les astuces pour aller chercher dans les poubelles des supermarchés. Ces derniers ont terminé un tour de France de récup' et sont en cours de réalisation d'un film libre et gratuit sur les enjeux de la thématiques. Un projet comme on les aime, à suivre sur leur page Facebook.

Vous pensez que d'autres informations pourraient être ajoutées dans cette section d'infos supplémentaires ? Envoyez-les nous !

 
Cet épisode de la websérie SideWays est une oeuvre libre et indépendante

Réalisée par Benoit Cassegrain et Hélène Legay
avec le camion itinérant SideWays

Désormais, elle vous appartient !


Merci à tous ceux qui ont participé
en apportant vos précieuses compétences et vos généreux dons !

Creative Commons
CC-BY-SA
Histoire de l'épisode


Lors du tournage de l'épisode 2 de la série, Benoit (@webreporters) et Sylvain (@ChauxSylvain) ont fait du couchsurfing le temps du tournage à Nantes. Ils sont été accueillis par Claire et Xavier qui leur ont bien évidemment présenté l'ADDA.

L'occasion de transformer ce beau projet en épisode s'est présentée lors d'un nouveau passage à Nantes à l'occasion du festival Alternatiba le 28 septembre.

Hélène et Benoit ont tourné les images entre le 29 septembre et le 6 octobre 2014. Le montage et la post-production ont été réalisés comme d'habitude dans le camion SideWays sur la route de notre destination hivernale de l'année : l'Italie.

Les traductions ont été réalisés par de nombreux contributeurs et relecteurs notamment Elise Sanvoisin et Mylène Chevreul pour la version anglaise, Nathalie Quiroga et Haïssa Montagud Varillon pour la version espagnole.

Les musiques ont été composées par M. Looping. Un grand merci à lui !

Nous tenons également à remercier toutes les personnes qui produisent des ressources libres. Ainsi, nous avons utilisé le plugin paralax "skrollr" de Prinzhorn et le template de Petr Tichy, les polices imaginées Andrew H. Leman et Graham Meade, et les icônes créés par Simple Icons, Nithin Viswanathan et Gemma Garner, tous membres du Noun Project.
Sans tout le travail de ces personnes, le magazine ne serait pas ce qu'il est.

Plusieurs d'entre eux (quand il y avait un lien pour ça) ont reçu une petite contribution de notre part. Merci à eux, encourageons les économies alternatives et travaillons pour le bien commun !
Financement et contributions


Cet épisode, comme toute la série, a été financé grâce aux participations de ceux qui soutiennent le projet et souhaitent le voir se poursuivre.
Merci à tous les participants au crowdfunding !

Si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à apporter votre contribution.

Pour savoir comment est dépensé l'argent collecté, vous pouvez regarder notre budget détaillé sur la page dédiée.

Il est également possible de contribuer à l'épisode et à la série documentaire en apportant ses compétences : relectures, diffusion et autres. Une liste non-exhaustive de participations sont présentées sur la page "Participez".

Tous les retours sur cet épisode sont les bienvenus, n'hésitez pas à nous faire part de votre avis, de vos remarques et de vos critiques.